Ingénieur de recherche sur la prévision saisonnière hydro(géo)logique en France métropolitaine (F/H)

Expert public de la météo et du climat, Météo-France est à vos côtés pour contribuer à votre sécurité au quotidien et vous aider à prendre les meilleures décisions, dans un climat qui change. Face à des épisodes météo dangereux encore plus intenses et plus fréquents sous l’effet du changement climatique, nos missions au service de votre sécurité sont cruciales. Nous mobilisons notre expertise, notre excellence scientifique et technologique pour vous permettre d’anticiper les phénomènes météorologiques et climatiques à enjeux, et de vous y adapter.

Retrouvez-nous en ligne : https://meteofrance.com/carte-didentite-de-meteo-france

Rejoindre Météo France, c'est intégrer une organisation multi-sites, situés en hexagone, en Outre-mer, etc. L'organisation de Météo-France s'appuie sur des directions centrales et des directions interrégionales. Ci-dessous, la présentation de la direction que vous pourriez rejoindre :

La Direction de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche de Météo-France est composée d'environ 290 permanents, 150 non permanents et 280 élèves.

La DESR comprend :

· Un pôle Recherche où le CNRM joue un rôle central avec la double tutelle Météo-France et CNRS.

· Un pôle Enseignement Supérieur qui comprend en particulier l'École Nationale de la Météorologie

· Un pôle Partenariats et Gestion Académique.

Le Groupe de Météorologie de Moyenne Echelle (GMME) du CNRM est structuré en équipes de recherche portant sur la modélisation non-hydrostatique et les paramétrisations des processus nuageux; les systèmes convectifs précipitants des latitudes tempérées; la convection et les nuages dans les Tropiques; la modélisation des processus d’échanges dans le continuum sol-plante-atmosphère; la caractérisation des surfaces continentales par la télédétection satellitaire et l’assimilation de données; les échanges ville-atmosphère et le climat urbain.

Les activités de l’équipe SURFACE du groupe GMME portent sur le développement et l’amélioration de la modélisation des processus d’échange sol-plante-atmosphère et lac-atmosphère pour des applications en prévision numérique du temps à moyenne échelle et en hydrologie. L’équipe a également en charge la coordination du développement du code de surface SURFEX au sein du CNRM et de la communauté des utilisateurs, ainsi que le maintien et le développement de la base d’occupation des sols ECOCLIMAP. L’équipe a aussi la responsabilité de mettre en place un système pérenne de réanalyses des surfaces continentales à haute résolution à l’échelle de la France pour les besoins de Météo-France, en particulier pour le suivi de la ressource en eau.

À propos du projet :

Avec le changement global, les pressions naturelles et anthropiques sur les ressources en eau sont exacerbées et deviennent un défi majeur pour nos sociétés au 21e siècle : il est urgent d’agir maintenant et à tous les niveaux. L’eau est un bien commun indispensable à la vie et au développement socio-économique. Elle est une ressource, un milieu vivant, un élément vital tant pour la régulation du climat, le fonctionnement des écosystèmes et le développement humain. Le programme de recherche PEPR OneWater a pour ambition d’accélérer la transition vers des approches plus intégrées, systémiques et multi-acteurs en plaçant l’eau comme bien commun, élément central des socio-écosystèmes soumis à des forçages climatiques et anthropiques. Le programme est décliné en six grands défis scientifiques et techniques pour aborder l’ensemble des questions autour de la ressource en eau à l’échelle nationale. Pour répondre à ces défis, plusieurs Projets Ciblés ont été élaborés autour de thématiques variées. En particulier, le Projet Ciblé 2 (PC2, coordonné par F. Habets et S. Munier) vise à acquérir de nouvelles connaissances sur l’évolution quantitative passée de l’eau douce superficielle et souterraine, et à améliorer le potentiel des prévisions saisonnières de cette ressource en métropole et dans les outre-mers.

Bien que le potentiel de prévisions météorologiques sur plusieurs semaines ou mois soit encore limité aujourd’hui en Europe, la prévisibilité des débits est un peu meilleure. En métropole, les projets PREMHYCE / CIPRHES (Tilmant et al., 2021) portant sur la prévision des débits d’étiage et Aqui-FR (Vergnes et al., 2020) portant sur la prévision de la ressource en eau souterraine ont démontré un potentiel sur plusieurs semaines et jusqu’à six mois du fait d’une dynamique plus lente des processus de transfert entre les compartiments impliqués et également d’une meilleure prévisibilité de la température de l’air (impactant notamment le partage pluie/neige et l’évapotranspiration). A ce jour, ces deux outils de prévisions saisonnières hydro(géo)logiques ne couvrent qu’une partie du territoire métropolitain. Un des enjeux est donc l’extension spatiale du domaine couvert. Cela doit être facilité par le fait que ces outils sont des plateformes pouvant accueillir plusieurs modèles physiques (codes informatiques) et plusieurs applications de ces modèles sur différents bassins ou aquifères. Les plateformes permettent de plus de gérer les pré- et post-traitements, ainsi que la synchronisation des tâches. Cependant, la multitude de codes informatiques rend la gestion de ces plateformes complexe, il est donc important de conserver un nombre raisonnable de modèles hydro(géo)logiques. Dans le cadre de ce projet ciblé, il est envisagé d’intégrer des modèles et applications développés par la communauté scientifique, avec en priorité, les applications qui sont co-développées avec les gestionnaires de l’eau.