Description de la filière de soins aigus et intensifs

La filière de soins aigus et intensifs, intersectorielle sur le CHSM, a pour mission de proposer une prise en La filière de soins aigus et intensifs, intersectorielle sur le CHSM, a pour mission de proposer une prise en charge adaptée à toute personne souffrant d’un trouble psychiatrique aigu dont la symptomatologie ne permet pas une prose en charge ambulatoire.

L’objectif de cette filière est de proposer des soins au plus près des personnes concernées, de leurs besoins, de leur environnement et de leur volonté, dans une optique de rétablissement le plus précoce possible. Elle permet également l’évaluation des personnes concernées présentant un premier épisode psychiatrique, et l’orientation vers les dispositifs les plus adaptés au décours, sur la cité ou le CHSM.

A terme, cette filière sera composée de :

-          D’un hôpital de jour de soins intensifs, dans l’objectif d’éviter l’hospitalisation temps plein lorsque la clinique ne l’impose pas chez des personnes concernées présentant une symptomatologie psychiatrique aigue.

-          Deux unités de soins intensifs (SAI) de 20 lits, fermées, permettant la prise en charge de pathologies psychiatriques aigues avec une clinique justifiant une surveillance médico-soignante rapprochée comme, par exemple, un risque suicidaire important ou des troubles du comportement et des mises en danger dans le cadre d’une pathologie délirante et/ou thymique. Elles accueilleront donc les personnes concernées en soins sans consentement, mais aussi en soins libres et sous-main de justice.

-          Une unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD), permettant des hospitalisations de 24-48h pour des personnes concernées en état de crise psychique aigue nécessitant une surveillance et la réorientation rapide vers le dispositif adapté.

Un CMP d’accueil associé à une régulation soignante et médicale sur l’hôpital, pour l’évaluation des personnes se présentant spontanément, et pour leur réorientation sur le dispositif adapté. Cette fonction d’évaluation rapide doit faire l’objet d’un travail conjoint avec le CHU, avec à terme la mise en place d’une plateforme de consultation commune sur le département.

Objectifs du poste

L’assistante sociale a pour mission d’être la référence sociale de la personne concernée lors de la prise en charge sur la filière SAI. A ce titre, elle évalue systématiquement les besoins de la personne, et définit avec elle, ses proches et les équipes des actions à mettre en œuvre. Par la suite, elle coordonne ces actions, en s’assurant que tout soit fait, et organise le relais au décours.

Pour les patients bénéficiant d’un suivi social de secteur, elle assure la référence sociale sur la durée de la prise en charge sur la filière, tout en s’assurant de la continuité de la prise en charge sociale auprès de ses collègues de secteurs, qui reprennent la référence une fois les soins sur la filière terminés.

L’assistante sociale a également pour mission de développer et d’entretenir un réseau de partenaires dans les domaines du logement, de la réinsertion socio-professionnelle, du handicap, du médico-social, du scolaire, de la précarité, etc. Ce réseau, à développer, a pour objectif de lever les freins d’ordre social au rétablissement des personnes concernées sur la filière.

Missions principales du poste (non exhaustif) :

Sur l’ensemble de la filière, l’assistante sociale a donc pour mission de :

-          Evaluer systématiquement la situation sociale d’une personne concernée intégrant la filière SAI au cours d’un entretien avec elle, en prenant en compte l’ensemble des intervenants auprès de la personne (proches, intervenants sociaux, équipes médico-soignantes) ;

-          Déterminer les freins à un rétablissement de la personne (par exemple, problématique de logement) au plus près des besoins de celle-ci dans une démarche « d’empowerment » et les actions à mettre en œuvre pour lever ces freins ;

-          S’assurer par la suite que « tout soit fait », en se positionnant comme « avocate » de la personne concernée auprès des partenaires intervenant sur l’extérieur et en intra, mais aussi auprès des proches ;

-          Organiser le relais social au décours de la prise en charge sur la filière, adapté au mieux au besoin du patient ;

-          Assurer pour les patients bénéficiant d’un suivi social de secteur la référence sociale sur la durée de la prise en charge sur la filière, tout en s’assurant de la continuité de la prise en charge sociale auprès de ses collègues de secteurs, qui reprennent la référence une fois les soins sur la filière terminés.

-          Participer en collaboration avec le médecin-chef de service, les médecins coordinateurs et les cadres de santé à la mise en œuvre de partenariats extérieurs et à l’actualisation de ce réseau, afin de favoriser via ces partenariats la prise en charge des personnes concernées sur la filière (115, bailleurs sociaux, MDPH, service de protection judiciaire, etc.).

Pour ce faire, elle travaille en étroite collaboration avec les médecins et cadres des unités, les équipes de soins et les partenaires intervenant dans la prise en charge des personnes concernées sur la filière. Ces missions s’appliquent à l’ensemble de la filière, pour les personnes concernées en unité temps plein de soins intensifs, comme pour celles sur les HDJ de soins intensifs ou l’UHCD.

 Rémunération

·          Selon la Convention Collective Nationale du 31 octobre 1951 (Fehap) avec la reprise de l’ancienneté

·          21 RTT et 14 jours fériés ou récupération de jours fériés (au prorata du temps de travail).

Fomation

-          Être titulaire du Diplôme d’Etat d’assistant(e) de service social ;

Savoir-faire 

-          Avoir une bonne connaissance du fonctionnement et des acteurs des secteurs sanitaire, social, médico-social et des dispositifs d’accompagnement, aussi bien en intra-hospitalier que dans la cité, et une bonne capacité de travail en équipe ;

-          Connaître les spécificités des populations accompagnées par la filière, en termes de handicap et de problématiques sociales ;

-          Organiser le travail en tenant compte des priorités ;

-          Savoir transmettre à l’écrit et à l’oral les informations aux différents professionnels afin de favoriser le suivi et la continuité de la prise en charge, au bénéfice de la personne concernée ;

-          Savoir utiliser les outils informatiques.

Savoir-être

-          Bonnes compétences relationnelles et de communication ;

-          Respect de la confidentialité et du secret professionnel ;

-          Adaptation aux évolutions « métier » (nouveaux outils informatiques, nouvelles organisations, etc.) ;

-          Capacités relationnelles dans la construction du réseau.