Ingénieur de recherche en modélisation de la composition atmosphérique F/H

La Direction de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche rassemble les entités de recherche de Météo-France (principalement CNRM, SAFIRE, LACy), l'École Nationale de la Météorologie, et les services partagés de soutien administratif et informatique (PGA).
Le CNRM est une Unité Mixte de Recherche (UMR 3589) avec la double tutelle Météo-France et CNRS. Le CNRM conduit des recherches dans le domaine de la météorologie et du climat, de l'observation, la compréhension et la modélisation des processus jusqu'à la mise au point de systèmes de prévision météorologique et de projection climatique pouvant être transférés aux services opérationnels de Météo-France.

Le GMGEC (Groupe de Météorologie de Grande Échelle et Climat), basé à Toulouse, est l'un des 6 groupes ou centres de recherche du CNRM. Son activité porte principalement sur l’étude du climat et du changement climatique, des sources de prévisibilité et de variabilité du climat, ainsi que de la composition chimique de l’atmosphère et de la qualité de l'air, thématique portée conjointement par les équipes PLASMA (Pollution Atmosphérique : Surface, Modélisation, Assimilation) et COMETS (Chimie : Observation et Modélisation Troposphérique et Stratosphérique) au sein de laquelle ce poste est ouvert.

Ce poste d'ingénieur de recherche s’inscrit dans les axes de recherche de l’équipe COMETS du Centre National de Recherches Météorologiques (CNRM, Météo-France - CNRS), à savoir (i) la représentation de la composition chimique de l’atmosphère (gaz réactifs, aérosols primaires et secondaires, gaz à effet de serre) et des processus chimiques associés dans la troposphère et la stratosphère, de l’échelle globale à l’échelle régionale, (ii) le transport des espèces, (iii) les tendances à long terme, et (iv) l’impact du changement climatique sur la composition de l’air. Ces études reposent à l’heure actuelle principalement sur l’utilisation du modèle de chimie-transport MOCAGE développé conjointement par les équipes PLASMA et COMETS, également
utilisé pour certaines applications opérationnelles de Météo-France (en particulier pour la prévision de la qualité de l’air).

Plus précisément, le poste comporte trois volets d’activités :
- la contribution au développement et à la mise en oeuvre d’outils de modélisation numérique, notamment en ligne, de la chimie gazeuse et des aérosols et de leurs interactions aux échelles globale et régionale ;
- la recherche dans le domaine de la modélisation de la composition chimique de la troposphère et de la stratosphère à l’aide des outils développés et donc a fortiori la présentation des résultats lors de conférences, réunions et/ou ateliers ainsi que via la rédaction d’articles scientifiques ;
- la participation à l’encadrement de stagiaires, doctorant.e.s et post-doctorant.e.s dans le domaine d'activité scientifique considéré.

Ce travail, qui s’inscrit en particulier dans le cadre de la modélisation intégrée du système Terre, inclut notamment les développements techniques nécessaires à la mise en œuvre des modules de chimie et d’aérosols dans les modèles de climat et de prévision atmosphérique de Météo-France ARPEGE et AROME. La prise en compte des nouveaux développements menés au sein de l’équipe COMETS (e.g. représentation des aérosols secondaires organiques) et l’utilisation des outils développés à des fins d’études de processus font également partie du périmètre de ce poste.

Ces activités, qui pour certaines bénéficieront à terme aux applications
opérationnelles de Météo-France (prévision de la qualité de l’air notamment), seront menées dans le cadre de projets collaboratifs en interne, en collaboration étroite avec l’équipe PLASMA et d’autres équipes du GMGEC, ainsi qu’en externe, via des contributions à des projets nationaux et internationaux.
Ce poste pourra évoluer à terme vers la fonction de chercheur·e si la ou le titulaire le souhaite, ce qui lui permettra de bénéficier du processus d'évaluation correspondant.

Modalités de recrutement :

Accueil en détachement si vous êtes fonctionnaire.

A défaut, recrutement sur contrat

Les candidat.e.s doivent impérativement être titulaires d'un doctorat en sciences de l'environnement, idéalement dans le domaine de la chimie atmosphérique, et posséder au minimum deux ans d’expérience en tant que post-doctorant.e.
De solides compétences numériques (Linux, Fortran, Python) sont requises. Une expérience significative en modélisation numérique de la composition chimique de l’atmosphère et/ou dans l’utilisation de codes complexes sur des ordinateurs haute-performance (HPC) serait un atout évident. Enfin, un niveau CEFR au moins B2 en anglais (oral, compréhension et écrit) ou équivalent est essentiel.
Au delà de ces compétences techniques, le poste proposé nécessite également une aisance en termes de communication ainsi qu’une appétence toute particulière pour le travail en équipe.

Conditions particulières d'exercice:

• Déplacements liés à la participation à des réunions, ateliers et conférences en France et à l'étranger.

• Télétravail possible dans la limite de 3 jours / semaine, accessible après une période de trois mois